Don du sang – juillet 2021

Jeudi 22 Juillet 15h à 19h sur RENDEZ-VOUS : https://efs.link/rdv

VENEZ NOMBREUX ! Salle polyvalente du Colombier Impasse du stade Saint-Germain-Nuelles

Chaque année, les dons de sang permettent de soigner 1 million de malades.

Chaque jour en Auvergne-Rhône-Alpes, 1400 dons de sang sont nécessaires pour satisfaire la demande des établissements de santé.

Il n’existe pas de produit capable de se substituer au sang. C’est parce que les produits sanguins ont une durée de vie limitée et que les besoins sont permanents que vos dons sont si précieux.

Le don de sang est indispensable à la vie. Plus que jamais nous avons besoin de vous. 

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Vous avez voyagé ? Selon les destinations, il faut attendre un peu avant de donner. Pour vérifier cliquer ici

L’arbre // vie et usage

JPPM Journées du patrimoine de pays & des moulins affiche 2019

23ème Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins 2021 organisées par Éveux et son Patrimoine

Présentation par le frère Christophe BOUREUX de l’historique du domaine de la Tourette, les différentes essences de bois qui composent la forêt.

Le rendez-vous est fixé samedi 26 juin à 10 h près de l’entrée du couvent.

Le nombre de personne étant limité, inscription avant le 25 juin 2021 auprès de Jean-Noël ROSIER

Tél : 04 74 01 22 91 – 06 87 61 36 08 mail : jeannoel-rosier@orange.fr

Journée nationale commémorative de l’appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi – 18 juin 2021

Appel du 18 Juin: il y a 81 ans, cette allocution à la BBC qui changea le  cours de l'Histoire

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. 

Ce 18 juin 1940, sur les ondes de la BBC, les mots irrévocables sont prononcés. Un officier inconnu du grand public, en rupture de ban, ancien membre du gouvernement, sans arme ni troupe, sans bagage ni logistique, démuni de tout mais fort d’une irréductible foi dans le destin de la France, conclut son appel par ces deux phrases. Elles résonnent, aujourd’hui encore, dans notre mémoire nationale.

Cet appel, bref, puissant, ciselé, est celui d’un naufragé de la débâcle qui ne se résigne pas, celui d’une parole d’espérance dans les heures sombres. Alors que la défaite était consommée, qu’il avait œuvré pour éviter l’abîme, que l’esprit d’abandon triomphait jusqu’au sommet de l’Etat, le général de Gaulle quittait le sol national pour porter la voix de la lutte contre la résignation, du patriotisme contre l’asservissement, de la résistance contre le déshonneur.

Le premier « non » était posé, l’aube d’un sursaut, les couleurs était hissées et le glaive ramassé. C’est un souffle de France qui franchissait la Manche. Le dernier mot de cette guerre n’était pas dit, toute lueur n’était pas éteinte, la défaite n’était pas définitive. Les mêmes armes qui avaient submergé nos armées pouvaient forger la victoire. Il exhortait au ralliement et à la poursuite du combat.

L’appel du 18 juin est l’étincelle d’une épopée, celle de la France libre puis de la France combattante. Elle a permis d’arracher la France à la défaite et à l’humiliation, de la maintenir dans la guerre pour lui faire tenir son rang, d’organiser un gouvernement qui, la victoire venue, ramena la République sur l’ensemble du territoire.

Les premiers Français libres n’ont pas tardé à rejoindre Londres. Peu nombreux certes, mais les pionniers de la liberté furent au rendez-vous de l’honneur : des obstinés vaillants, des passionnés intrépides, des patriotes ardents, des réfractaires à la servitude, les radios-navigants de Saint-Jean d’Angély, les aviateurs de Saint-Jean-de-Luz, les marins de l’Ile de Sein… Au fil des années, cette légion de l’honneur, nourrie des femmes et des hommes qui rejoignirent la croix de Lorraine, a porté les armes de la France et honoré les promesses du 18 juin.

Parce que les Français libres n’ont jamais renoncé, la Nation leur rend un hommage appuyé et s’incline devant leur héroïsme.

L’esprit de résistance et la foi dans l’espérance nous accompagnent toujours, ils ont permis de relever un pays martyrisé, brisé et divisé. Cette « certaine idée de la France », chère au général de Gaulle, est notre héritage, il nous appartient d’en être dignes.

Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants