Grippe aviaire #1

Un arrêté du ministre de l’agriculture 24 avril diminue le risque influenza aviaire hautement pathogène associé aux oiseaux sauvages au niveau «modéré» (niveau 2/3) en France métropolitaine.

Le risque était qualifié d’ «élevé» (niveau 3/3) depuis l’arrêté du 16 novembre 2020. Cette diminution est justifiée par une amélioration de la situation épidémiologique chez les oiseaux sauvages. Aucun cas n’a été mis en évidence depuis plus d’un mois en France dans l’avifaune sauvage.

Les mesures de claustration sont donc levées mais les mesures de bio-sécurité doivent cependant continuer être appliquées.
  • Protéger votre stock d’aliments des oiseaux sauvages, ainsi que l’accès à l’approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles.
  • Éviter tout contact direct entre les volailles de votre basse cour et des oiseaux sauvages ou d’autres volailles d’un élevage professionnel.
  • Ne pas vous rendre dans un autre élevage de volailles sans précaution particulière.
  • Protéger et entreposer la litière neuve (paille) à l’abri de l’humidité et de toute contamination sans contact possible avec des cadavres. Si les fientes et fumiers sont compostés à proximité de la basse cour, ils ne doivent pas être transportés en dehors de l’exploitation avant une période de stockage de 2 mois. Au delà de cette période, l’épandage est possible.
  • Réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour votre basse cour et ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de votre élevage.

Les chenilles processionnaires

A l’arrivée des beaux jours, les chenilles processionnaires apparaissent sur les pins et sur les cèdres.

Les chenilles processionnaires sont les larves d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. La femelle papillon recherche un arbre (pin noir d’Autriche, laricio de Corse, Salzman, pin de Monterey, maritime, sylvestre, pin d’Alep et cèdre) pour y pondre ses oeufs. 

Recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous même (tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession…) peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux.

Les symptômes cliniques présentés en cours d’une exposition directe ou indirecte aux chenilles processionnaires sont les suivants :

  • En cas de contact avec les yeux : développement après 1 à 4 heures d’une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants).
  • En cas de contact par inhalation : les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires.
  • En cas de contact par ingestion : il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s’accompagne de symptômes tels que de l’hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.

Dans le cas des animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restant de nids avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes : une action rapide du vétérinaire est vitale.

Il est fortement conseillé aux propriétaires de les éradiquer

  1. Piégeage par confusion sexuelle : utilisation d’une phéromone de synthèse comme leurre pour capturer les papillons mâle de la processionnaire. Consultez les professionnels agréés qui sauront vous proposer la solution la mieux adaptée à votre situation et qui possèdent les équipements pour se protéger.
  2. Lutte biologique : favoriser l’implantation des prédateurs et parasites.
  • Le coucou s’attaque aux chenilles et la mésange chasse la première forme larvaire et parfois lorsqu’elles sont en procession. Une bonne raison d’installer des nichoirs.
  • La larve de calosome monte parfois aux arbres pour attraper ses proies.
  • Le cordyceps, un champignon parasite les larves et les nymphes.