Venez fêter la sainte patronne des sapeurs-pompiers
Samedi 11 décembre à 17h à la caserne d’Éveux – 809 chemin de la Rivière
Ouvert au public – Pass sanitaire demandé
Samedi 11 décembre à 17h à la caserne d’Éveux – 809 chemin de la Rivière
Ouvert au public – Pass sanitaire demandé
Samedi 27 et dimanche 28 NOVEMBRE 2021
Salle d’exposition Carpe Diem & Créa – de 10h à 18h
Les objets poétiques en porcelaine et faïence, raku de Marie-Annick LECLERCQ
Les fleurs et objets de décoration en origami d’Orig’Azergues
Le travail autour du textile d’Anne-Marie MELLINGER
L’APE organise leurs désormais traditionnelles ventes de chocolats et de sapins de Noël, dont les bénéfices contribueront au financement des projets pédagogiques de l‘école d’Éveux.
DATE LIMITE DE COMMANDE : lundi 8 novembre.
Les catalogues seront transmis par les enfants avant les vacances. Le bon de commande sera inclus et aussi disponible en dernière page. N’hésitez pas à faire passer les catalogues à votre entourage. Vous pouvez commander avec le bon de commande et un chèque à l’APE (dans la boite aux lettres APE), mais vous pouvez aussi commander en ligne : https://asso.initiatives.fr / code : PREPIH
Les chocolats seront livrés gratuitement à l’école et, avant les vacances de Noël. A noter que vous pouvez opter pour une livraison directement à domicile ! Frais de port en sus, mais cela peut s’avérer très pratique pour en faire profiter famille, amis, et collègues qui n’auront pas besoin de passer par vous pour les récupérer.
DATE LIMITE DE COMMANDE : lundi 15 novembre.
Les bons de commande passent aussi par les cahiers de liaison mais vous pouvez faire vos achats directement en ligne et vous obtiendrez un billet d’échange directement par email : https://www.helloasso.com/associations/ape-l-eau-vive/evenements/ape-vente-de-sapins-de-noel-1
Les sapins seront à retirer le samedi 4 décembre entre 10h et 12h devant la Mairie, le jour du Téléthon.
Fidélité, loyauté, fierté et dignité.
Tels sont les ressorts qui ont animé et qui animent les harkis et tous les anciens supplétifs. Telles sont les valeurs qui nous rassemblent, chaque année, pour le rendez-vous du 25 septembre. Cette journée nationale, inscrite dans le calendrier mémoriel depuis 2003, permet de renouveler l’hommage de la Nation à ceux qui ont porté les armes de la France et combattu sous son drapeau entre 1954 et 1962.
Le président de la République a annoncé une étape majeure dans le processus de reconnaissance et de réparation des drames vécus par les harkis et leurs familles. La France regarde son histoire en face et fait sienne l’exigence de vérité. Cette vérité, au fond, nous la connaissons tous. Elle est cruelle mais il faut sans cesse la rappeler.
L’histoire des harkis est celle d’une adhésion à la France et d’une longue tradition militaire, dans les drames comme dans les victoires. Durant la douloureuse Guerre d’Algérie, dans la diversité des motivations et des formes d’engagement, ils ont fait le choix de la France. Dans le Djebel, l’Atlas, les Aurès, en Kabylie, en ville comme à la campagne, partout en Algérie, les harkis ont rendu des services éminents. En hommes et en femmes d’honneur, fiers et dignes, ils ont tout risqué : leurs biens, leur vie, celle de leur famille.
Lorsqu’il y a bientôt soixante ans, les armes se sont tues de l’autre côté de la Méditerranée, un temps de déchirure et de tragédie a débuté pour les harkis et leurs proches. Pour beaucoup, ce fut l’heure de la violence et des représailles. La France a abandonné ses propres fils qui l’avaient loyalement servie.
Pour les harkis et leur famille qui parvinrent à éviter les exactions, ce fut le déchirement et l’exil. Ils ont quitté une terre aimée, celle de leurs ancêtres, celle où ils avaient construit leur vie et forgé des espérances. Une terre qui abritait leur foyer, leurs biens et leurs traditions. En France, ils furent nombreux à souffrir du déracinement, de la précarité et d’une marginalisation inacceptable dans des camps de transit, des hameaux de forestage ou des cités urbaines. Pour beaucoup, ce fut un provisoire qui dura, un temporaire qui s’éternisa. La promesse de la République ne fut pas respectée tout comme l’essence même de notre devise ne fut pas au rendez-vous.
La France a manqué à sa parole, à son devoir de protection et à l’accueil digne de ses propres combattants. Conscient des souffrances et de ses conséquences, notre pays a cheminé aux côtés des harkis sur la voie de la justice et de la réparation. Pour cela, l’Etat a mis en place des dispositifs spécifiques, continue à les actualiser et poursuit résolument le travail de mémoire. Ce mandat a ainsi permis de nombreuses avancées sur la transmission, la mise en valeur des lieux de mémoire et les mécanismes de solidarité.
Lundi dernier, le président de la République a renouvelé la reconnaissance des manquements de la France et souhaité aller plus loin en l’inscrivant dans le marbre de nos lois. Ainsi, par la Loi, la République reconnaîtra, dès cette année, les conditions indignes de l’accueil des harkis et de leur famille. Le travail de reconnaissance et de réparation franchit une étape essentielle, elle permettra à certains de nos compatriotes de retrouver la fierté d’avoir choisi la France.
Les harkis sont les artisans d’un destin français exemplaire. Par cette journée nationale d’hommage, nous leur redisons notre gratitude pour les combats passés et notre attachement profond.
La France, reconnaissante, n’oublie pas.
Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants