Grippe aviaire #4

Depuis le 17 mai 2022, aucun nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n’a été détecté en élevage en France et, à ce jour, seuls quelques cas sont confirmés dans la faune sauvage. Dans le même temps, l’amélioration de la situation dans les couloirs migratoires de l’avifaune sauvage traversant la France et les températures saisonnières défavorables à la survie du virus dans l’environnement justifient l’abaissement du niveau de risque.

Dans ce cadre, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de ramener le niveau de risque au niveau « négligeable » sur l’ensemble du territoire comme précisé par un arrêté publié le 9 juin 2022 au Journal officiel. Cette nouvelle étape dans la gestion de la crise actuelle amène donc à la levée des mesures de sécurité sanitaire renforcées (parmi lesquelles figurait la mise à l’abri des oiseaux d’élevage), des restrictions de mouvements et des interdictions de rassemblements de volailles . Seules les zones dites réglementées, au sein desquelles des mesures de lutte sont toujours en cours d’exécution mais dont ne fait pas parti le Rhône, restent concernées par des mesures sanitaires renforcées.

De même, les mesures générales de biosécurité et de surveillance obligatoire avec critères d’alertes du vétérinaires prévues pour les élevages dans l’arrêté ministériel du 8 février 2016 restent d’actualité sur l’ensemble du territoire.


Grippe aviaire #3

La situation liée à l’épizootie d’influenza aviaire que connaît la France depuis l’automne 2021 s’améliore nettement. Cette évolution favorable conduit le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à abaisser le niveau de risque et ainsi à lever l’obligation de mise à l’abri des volailles sur une grande partie du territoire. Parallèlement, une expérimentation vaccinale initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation débute ce 10 mai sur des palmipèdes. Les résultats de cette étude sont attendus pour fin 2022 et seront portés au niveau européen pour permettre, le cas échéant, de développer une stratégie vaccinale contre l’influenza aviaire.

  • Le niveau de risque d’influenza aviaire est maintenu « élevé » dans les départements plus particulièrement concernés lors de l’épizootie 2021-2022 par des foyers IAHP en élevage et dans les départements adjacents aux départements où la situation sanitaire est évolutive. Dix-neuf départements sont concernés.
  • Le niveau de risque est abaissé à « modéré » sur le reste du territoire métropolitain. Ce passage en niveau de risque « modéré » implique le maintien de la mise à l’abri des volailles uniquement dans les zones à risque particulier définies par l’arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus influenza aviaire hautement pathogène. En dehors des zones à risque particulier, les restrictions de déplacements et les interdictions de rassemblement d’oiseaux sont à présent levées.

Moustique tigre : Zéro éclosion, zéro invasion !

Le moustique tigre est implanté sur le territoire du Rhône depuis 2013 et ne cesse de s’étendre. Depuis cette date, le Rhône est classé par arrêté interministériel en niveau albopictus 1 du Plan anti-dissémination du chikungunia et de la dengue (moustique implanté et actif), l’Aedes étant un vecteur potentiel de ces arboviroses et également du virus Zika.

Éveux étant adjacente du périmètre des communes colonisée par le moustique tigre, adoptez les bons gestes !

PRIVÉ D’ACCÈS À L’EAU, LE MOUSTIQUE-TIGRE NE SE REPRODUIT PAS !

Mon environnement extérieur, ma santé – Moustique Tigre

Aedes albopictus, dit « le moustique tigre », est originaire d’Asie et se distingue par ses couleurs contrastées noires et blanches.
Progressivement implanté dans plusieurs départements de la région depuis 2012, il est non seulement source de nuisances au quotidien mais peut aussi être vecteur de maladies comme le zika, la dengue et le chikungunya.
Ensemble, luttons contre son implantation !

Partout, pendant la belle saison, supprimez les eaux stagnantes

https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/le-moustique-tigre-vecteur-de-maladies

Grippe aviaire #2

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, avait, par Arrêté Ministériel du 9 septembre 2021 décidé de relever le niveau de risque d’introduction du virus de l’IAHP par l’avifaune de négligeable à modéré en France métropolitaine. Cependant, de nombreux cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage migratrice ont été détectés ces derniers jours dont notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, Italie et en France.

En conséquence, l’emballement de la dynamique d’infection dans les couloirs de migration justifie l’élévation du niveau de risque à ÉLEVÉ et l’application des mesures de prévention prévues par l’arrêté ministériel du 16 mars 2016 dans tout le territoire métropolitain, par l’arrêté du 4 novembre 2021 avec pour conséquence :

  • La mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours dans toutes les communes.
  • L’interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés
  • Des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.
  • L’interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars.

Afin de mieux détecter l’apparition de cette maladies chez les oiseaux, les détenteurs non professionnels d’oiseaux en basse-cours doivent se déclarer en mairie ou par voie dématérialisée. https://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/lutter-contre-l-influenza-aviaire-498

L’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.