

Un arrêté de la ministre de l’agriculture publié le 8 novembre au Journal officiel élève le niveau de risque, pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), de « modéré » à « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain. Ce qui a comme conséquence la mise à l’abri de tous les oiseaux d’élevage ou de basse-cours quelque soit la commune.
La décision d’élévation du niveau de risque épizootique à son maximum sur l’ensemble du territoire est fondée sur la dynamique forte et persistante de circulation du virus dans l’avifaune sauvage en Europe, notamment migratrice, dans les couloirs de migration traversant la France.
La mise à l’abri des volailles est justifiée comme mesure de contrôle de l’introduction de virus IAHP pour réduire ou supprimer l’interface entre les oiseaux sauvages et oiseaux domestiques. En effet, tous les génotypages des souches isolées dans les foyers en élevage cette saison correspondent à des génotype régulièrement détectés dans l’avifaune sauvage.
Tout propriétaire ou détenteur de colonies d’abeilles – dès la 1e ruche – a l’obligation de procéder à une déclaration de détention et d’emplacement de ruches pendant la campagne annuelle qui a lieu entre le 1er septembre et le 31 décembre.
Il est important que les apiculteurs n’ayant pas effectué de déclaration en 2023 puissent avoir cette information (les apiculteurs déclarés en 2023 et ayant renseigné un mail, reçoivent un mail de rappel).
La page internet dédiée aux déclarations de ruches reste la référence sur le site Mes démarches : https://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-des-ruches
Les apiculteurs ne disposant pas de connexion pour faire une télédéclaration peuvent procéder à une déclaration de ruches par voie postale.
Pour la campagne 2024, l’adresse d’envoi et les formulaires papier ont été modifiés.
En milieu naturel, au stade larvaire et nymphal, les moustiques sont la proie d’invertébrés aquatiques prédateurs tels que les larves de libellules ou les larves et adultes de coléoptères aquatiques (dytiques).
Certains poissons, inféodés aux mêmes milieux aquatiques que ceux des moustiques, étangs, mares, en sont également friands. Ces poissons dits « larvivores » seront des auxiliaires précieux et très efficaces dans les bassins d’agrément, les petites étendues d’eau et les fossés. Pour les bassins d’agrément, on prendra soin de préférer des espèces de poissons larvivores locales.
Au stade adulte, les moustiques constituent une part de l’alimentation des araignées et autres insectes prédateurs tels que les libellules, des oiseaux (tels les hirondelles), des chauves-souris dont certaines espèces peuvent ingurgiter jusqu’à 600 moustiques par nuit.
Protéger énergiquement toutes ces espèces qui contribuent à une régulation naturelle, et même favoriser leur développement ou leur implantation.
Plus d’info : http://www.moustiquetigre.org/index.php/personnelle