Journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives – 25 septembre 2022

Chaque 25 septembre depuis vingt ans, la France honore les Harkis et se souvient.

Cette journée d’hommage nationale dédiée « aux Harkis et aux autres membres de formations supplétives des armées françaises » – parce qu’elle a été instaurée après tant d’années de silence de l’Etat français sur le sort qui fut réservé à ces combattants et à leurs proches – a une immense valeur.

Le 25 septembre 2001, le président Jacques Chirac reconnaissait pour la première fois, au nom de la République, que la France n’avait pas su empêcher les massacres commis en 1962 en Algérie à l’encontre des Harkis et de leurs familles. Que la France n’avait pas su sauver ses enfants.

A cette occasion, la France reconnaissait aussi les situations de précarité et d’extrême détresse dans lesquelles ont été contraintes de vivre, sur son sol, beaucoup des familles de Harkis qui avaient quitté l’Algérie.

Oui, cette journée d’hommage solennel est un rendez-vous avec l’Histoire, un rendez-vous avec la République une et indivisible.

Pourtant, aujourd’hui, se souvenir et honorer ne suffisent plus.

Soixante ans après la fin du conflit en Algérie et vingt ans après la reconnaissance officielle de la tragédie vécue par les Harkis, cette période de notre histoire reste une plaie ouverte dans notre mémoire collective.

L’année dernière, le président de la République est allé plus loin, jusque-là où notre pays devait parvenir pour enfin commencer à écrire notre Histoire commune et parcourir le chemin qui doit nous mener à l’apaisement, collectivement. 

Après 60 ans de silence et de déni, il fallait reconnaitre que la France avait une dette à l’égard des Harkis et qu’elle leur devait réparation de ce qu’ils avaient subi par son fait.

La loi du 23 février 2022 qui porte reconnaissance de la Nation envers les Harkis et les autres personnes rapatriées d’Algérie et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l’indignité de leurs conditions d’accueil et de vie qui a été adoptée cette année par l’Assemblée nationale est l’aboutissement de cette démarche.

Dans le prolongement de ce travail législatif, le Gouvernement continue d’œuvrer pour la reconnaissance des Harkis.

D’abord parce qu’ils sont des anciens combattants. Ces mots sont une évidence lorsqu’ils sont prononcés ce matin. Vous savez pourtant qu’il n’en fut pas ainsi pendant longtemps.

Ce sont des soldats français qui ont été abandonnés il y a soixante ans. Leurs grands-pères avaient servi la France sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, leurs pères s’étaient battus à Monte Casino, avaient libéré la Corse ou débarqué en Provence. Les Harkis, eux, ont servi la France entre 1954 et 1962, versé leur sang et parfois sacrifié leur vie pour notre pays, dans cette guerre d’Algérie qui ne voulait pas dire son nom.

Aujourd’hui, il est indispensable de renouer le lien de confiance qui doit exister entre la France et chacun des siens. Ce travail est difficile. L’ampleur de notre tâche est à la mesure de la violation, à l’époque, du serment que la République doit protection à tous ses enfants. A la mesure de l’oubli de la fidélité due à ceux qui choisissent de la défendre les armes à la main.

Mais le rapprochement nécessaire de ces mémoires différentes, celle des Harkis et celle de bon nombre de nos concitoyens, exige aussi un examen sans concession du passé. Ces mémoires – qui apparaissent aujourd’hui parfois irréconciliables – ne se rejoindront pas sans un travail de transmission objective de l’histoire par tous les protagonistes de la tragédie des Harkis et par tous les membres de notre communauté nationale.

La volonté commune pour la première fois affichée et assumée de la France et de l’Algérie d’ouvrir leurs archives et de faire travailler de concert des historiens des deux rives de la Méditerranée participe aussi à cette démarche.

L’apaisement des mémoires blessées du drame des Harkis, des Moghaznis et des autres supplétifs de l’armée française en Algérie nécessite la participation de chacun. Les efforts des protagonistes de cette histoire douloureuse doivent tendre vers la réconciliation des mémoires, sans les confondre et surtout sans les opposer, pour que chacun retrouve la juste place qui lui revient dans la République.

La République est redevable aux Harkis pour les évènements du passé.

Pour l’avenir, nous sommes tous responsables et devons tout faire pour que soient épargnées aux jeunes générations les souffrances qui ont déjà été endurées.

Vive la République

Vive la France

Patricia Mirallès,

Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées,

chargée des Anciens combattants et de la mémoire.

Soirée documentaire – Les pieds dans le sable

Samedi 19 novembre 2022 – 20h30, salle Le Corbusier

Documentaire de Jade Mietton sur une expérience d’agro écologie initiée par Pierre Rabhi en Mauritanie.

L’infatigable Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie, fondateur du mouvement « Colibris » s’échappe des salles de conférences pour œuvrer sur le terrain sablonneux de Mauritanie. Armé de toute une vie d’expériences, d’un groupe d’experts et de ses sandales de cuir, il lance un nouveau projet : transformer l’oasis de Maaden dans l’Adrar en un modèle d’agroécologie. C’est là que cette utopie saharienne, en étroite collaboration avec la population locale et l’aide de son complice Maurice Freund prendra forme.

J’ai eu la chance de pouvoir accompagner Pierre Rabhi sur place, en décembre 2018. J’y suis retournée plusieurs fois pour suivre l’évolution du projet.

Imaginez-vous en plein désert, au cœur de l’oasis de Maaden, au milieu des jardins, des palmiers, à la rencontre de ses 700 habitants… Ce film est le récit de ce voyage exceptionnel et de cette expérience unique, intime et solidaire, d’un homme au service des autres.

Jade Mietton

Un temps d’échanges avec la cinéaste suivra la projection.

Manifestation du comité local LACIM au profit de la construction de latrines  pour l’école de Tombo Garba au Niger. MERCI de votre présence et de votre soutien.

Pour plus d’infos, contact 06 11 35 75 85

Prix d’entrée : 8€,  5€ / pers.  pour groupe, gratuit enfants – de 12 ans.

Les classes, le retour !

Depuis plusieurs années, Covid oblige, la traditionnelle fête des classes à Éveux n’a pu avoir lieu correctement.

Pouvons-nous recréer cette fête, enjouée, dynamique, rassembleuse !

« C’est impossible, dit la fierté. C’est risqué, dit l’expérience. C’est sans issue, dit la raison. Mais essayons, murmure le cœur. » William Arthur Ward.

Bastien Girardet avait essayé sans succès de relancer cette fête ? L’union faisant la force, réunissons les 2 et les 3.

A propos c’est quoi les classes ? C’est une grande fête de village qui réunit pour une journée tous ceux qui auront un anniversaire décennal cette année et cas exceptionnel l’année précédente, association exige.

Le jour de notre fête nous défilerons dans les rues coiffés d’un canotier au ruban de couleur spécifique à l’année de naissance, avec fanfare et majorettes (peut-être) suivi d’un banquet animé et, le soir, d’autres convives se joindront à nous pour le bal.

Pour préparer cette journée, nous organisons une vente de brioche en début d’année puis une soirée à thème au printemps et peut-être pétanque ou belote. Cette belle et magnifique fête est l’occasion de connaitre des gens de son village avec qui on n’aurait jamais parlé. Quel meilleur moyen de se rencontrer qu’en faisant la fête ?

Vendredi 21 octobre 20 h salle La Brévenne réunion de ceux qui se sentent concernés pour préparer ces journées

Marlène BILLAUD, actuelle présidente des classes en 3 (jusqu‘au renouvellement du bureau).

OCTOBRE ROSE – Mois de prévention du cancer du sein.

Samedi 1er octobre, la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS), dont le rôle est de sensibiliser la population au dépistage des cancers du sein, sera sur le marché communal.

Avec l’aide d’un buste de palpation mammaire, vous pourrez apprendre les bons gestes.

N’hésitez pas à aller la voir. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre

https://octobre-rose.ligue-cancer.net/

Déclaration des ruches

Tout apiculteur est tenu de déclarer chaque année les colonies d’abeilles dont il est propriétaire ou détenteur. La déclaration est obligatoire dès la première colonie détenue.

La période de déclaration annuelle obligatoire a commencé le 1er septembre et s’achèvera le 31 décembre.

La déclaration annuelle est obligatoire et permet :
• D’agir pour la santé des colonies d’abeilles
• D’obtenir des aides européennes dans le cadre du programme apicole européen (PAE)
• D’établir des statistiques apicoles pour mieux connaître la filière

Déclaration de détention et d’emplacement de ruches – Cerfa 13995*05